Elie Astor

Eté 1995. J’ai 14 ans et me sens pris d’un besoin irrépressible de vider mon sac. Il est fait de bric et de broc, ce qui fait que, souvent, je me braque. J’ai besoin d’un break.

Je découvre la musique et décide de m’acheter une guitare. L’écriture de chansons est venue tout naturellement.

Après ces débuts comme apprenti parolier, je prends goût à l’écriture. J’aime écrire des chansons mais je suis encore trop néophyte musicalement parlant pour composer.
Cela viendra plus tard.

J’ai envie d’explorer cette nouvelle aventure : la création. Pourquoi pas une nouvelle ?

Guidé tant par mes envies et mes maîtres que par la crainte de n’avoir pas de matière en suffisance, j’opte pour un style de nouvelle autorisant la répétition. Un tueur en série.

Une ville : Chicago. Et un tueur cinéphile. Sadique.  Craignant encore trop le jugement, je range la nouvelle dans un tiroir de mon disque dur, et de mon esprit.
Un évènement va précipiter les choses : un professeur lit ma nouvelle. J’ai 18 ans et je m’autorise désormais à parler ouvertement de ma passion.

La nouvelle devient un roman. Un polar, édité en France, en 2000. J’ai 19 ans.
Passionné de musique, guitariste et chanteur, je n’en abandonne pas pour autant l’écriture. Un médecin, hématologue de son état, pionnier de la greffe de moelle osseuse, me propose de me plonger dans ses mémoires… Et replonger dans mes propres abîmes : le patient grâce auquel il a le plus appris en matière de résultats pré et post-greffe n’est autre que mon propre père…

On m’invite à rejoindre un collectif d’auteurs qui, chaque année, publie un recueil de nouvelles afin d’aider différentes associations en leur reversant le bénéfice des ventes.
 Ecrire pour aider : voilà bien un crédo qui fait sens, et résonne en moi. https://lesauteursmasques.com/

Utrumpia est le résultat de nombreuses recherches historiques et musicales. Mais également le fruit d’un long apprentissage et de cours dispensés par de grands maîtres français et américain de l’écriture de romans.